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vendredi 20 décembre 2013

LA GRAPHOLOGIE: SON ETYMOLOGIE, SON HISTOIRE ET SON UTILISATION DANS LES INTERVIEWS D'EMBAUCHES....























La graphologie est une technique d'analyse de l'écriture qui affirme pouvoir déduire systématiquement des caractéristiques psychologiques de la personnalité d’un individu à partir de l’observation de son écriture manuscrite. Celle-ci est décrite sous forme de signes graphiques qui, groupés en syndromes, amènent le graphologue à faire correspondre un type d'écriture ou de mouvement d'écriture, à un type de personnalité ou de caractère dans une classification préexistante.

Le fondement de la graphologie est analogue 
à l'idée que les formes du visage, du corps ou des gestes corporels permettant de faire des déductions psychologiques, on pourrait faire de même à partir de la trace graphique laissée par les mouvements d'écriture. Elle fonctionne selon les mêmes principes que les tests projectiles. Elle s'est développée parallèlement à la morphologie. Par la suite, la graphologie a été utilisée pour diagnostiquer des pathologies, ou comme technique d'investigation dans des procédures de recrutement, avec un succès très contesté.

La grande majorité des études reposant sur une méthodologie expérimentale scientifique démontrent que les hypothèses et les résultats obtenus par la graphologie sont invalides , elle est aujourd'hui considérée comme une pseudo-science. Malgré l'accumulation de preuves contre sa validité prédictive, elle a longtemps été utilisée dans certains pays, notamment en France comme outil d'évaluation de candidats à l'embauche.

La graphologie doit être distinguée de l'expertise qui est une technique d'investigation visant à attribuer un écrit manuscrit à son scripteur, que ce soit pour l'identification judiciaire de l'auteur d'un écrit anonyme ou pour l'attribution historique de documents manuscrits.

Étymologie de la graphologie:

Le mot graphologie a été créé par un prêtre français, Jean Hippolyte Michon, vers 1868-1870, à partir des racines grecques graphein (« écrire ») et logos («la science»). Le sens étymologique, en quelque sorte « science de l'écriture », reflète la vision de l'abbé Michon, lui-même fondateur de la Société française de graphologie (SFDG).

Origines de la graphologie:
Historiquement, le premier auteur à avoir abordé le thème de la graphologie est l’Italien Baldi. Plus tard, alors qu’il cherche les traces de l’âme humaine, le théologien suisse Lavater développe l’idée selon laquelle l’écriture manuscrite serait une voie d’expression de l’individualité humaine. C’est encore un siècle plus tard, en 1872, qu’un prêtre français, Jean Hippolyte Michon, invente le terme graphologie et établit une liste de signes graphologiques qui renvoient à des traits de caractère. La théorie et la propagation de la graphologie sont ensuite poursuivies par Jules Crépieux-Jamin. Ce dernier définit une classification des signes graphiques sous forme de genres : la forme, la pression, la vitesse, la dimension, la direction, la continuité, l'ordonnance. Dans le cadre de chacun de ces genres, il définit des "espèces" : par exemple, dans le genre ordonnance, on trouve l'écriture ordonnée et son opposé, l'écriture désordonnée. Il met en garde sur un usage simplificateur qui attribuerait un caractère ordonné ou désordonné sur le simple examen d'un unique manuscrit; il fait remarquer que les circonstances peuvent jouer un rôle déterminant. Si le scripteur était dans un état d'émotion important ou soumis à un contexte particulier, son écriture pourra être désordonnée sans que son caractère habituel soit cohérent avec cette appréciation. Il insiste beaucoup sur la nécessité de recueillir plusieurs manuscrits de la même personne, il avertit que l'écriture ne permet pas de déterminer le sexe ni de définir l'âge réel. L'aspect irrationnel de la graphologie tient pour une grande part à une utilisation abusive des "petits signes" qu'il a dénoncée, à des imprudences fréquentes liées à la volonté de faire des analyses rapides sans tenir compte de ses multiples mises en garde. Cet auteur utilisant la psychologie de son époque a pensé qu'il pouvait regrouper des traits de caractère pour en déduire un troisième et constituer des résultantes. Il présente cet exercice comme difficile et tenant beaucoup au sens psychologique du graphologue; il ne s'agit pas de graphologie mais d'un effort d'application d'une forme de caractérologie à la graphologie. Ces interprétations, sous la plume de l’auteur, sont profondément empreintes de préjugés propres à son époque. Il interprète un même symptôme graphologique comme qualité ou défaut, selon l'ambiance générale de l'écriture : c'est ainsi qu'il utilise l’harmonie de l’écriture qui coiffe les autres espèces. Bien que relativisant ces considérations moralistes, les graphologues français se réfèrent encore aux écrits de Jules Crépieux-Jamin comme une de leurs références historiques. Écriture et personnalité seraient corrélées l’une à l’autre. La corrélation dont il s'agit s'appuie d'une part sur le fait que l'écriture est liée à l'habitus gestuel du scripteur et d'autre part à la prise en compte de l'attitude projective qui amène le scripteur à se situer symboliquement comme cela a été montré dans d'autres tests projectifs (par exemple le test du dessin de l'arbre).

Citons également des auteurs germanophones comme le philosophe Klages,qui aborde l’écriture sous l’angle du mouvement, le psychologue suisse Pulver qui a insisté sur les projections symboliques, Heiss, les expérimentateurs Wilhelm Preyer (Zur Psychologie des Schreibens, Leipzig, 1928), Pophal ou Müller & Enskat, Walter Hégar (Graphologie par le trait). Des neuropsychologues se sont également intéressés à la graphologie (Gobineau et Perron : Génétique de l'Écriture et étude de la Personnalité, Delachaux, 1954). Les psychologues universitaires ont aussi approfondi le sujet sous l'appellation de "Graphométrie" qui utilise des outils statistiques pour analyser l'écriture d'une part, lier cette analyse à des traits de personnalité d'autre part(Thèse de J. Salce).

Ulisation de la graphologie dans les institutions d'embauches:

La graphologie est, au niveau mondial, une pratique très marginale. En effet, de nombreuses études et en particulier la méta étude de 1982 portant sur près de 200 publications (Informal covariation assessment: Data-based versus theory-based judgments. In D. Kahneman, P. Slovic, & A. Tversky (Eds.), Judgment under uncertainty: Heuristics and biases, Cambridge, England: Cambridge University Press, 1982, pp. 211–238) tentèrent de valider ou d'infirmer sa pertinence comme critère de choix des candidats à un recrutement et obtinrent des résultats négatifs.

Paradoxalement, la graphologie est largement utilisée dans le secteur privé français comme outil d'aide au recrutement. Selon une étude de 1989, 93 % des entreprises françaises l'utilisent pour sélectionner leurs candidats à l'embauche, dont 55 % de façon systématique. Cette tendance a été confirmée en 1999, où une enquête auprès de 62 cabinets français a établi que 95 % utilisent la graphologie, 50 % systématiquement. Une étude a montré, par l'analyse de 327 questionnaires retournés par des recruteurs, que la graphologie était significativement plus utilisée pour les recrutements de cadres (82,8 %) que pour celui des ouvriers (11,4 %). Aujourd'hui cependant, l'influence des méthodes de recrutement anglo-saxonnes tend à diminuer son utilisation, en particulier dans les grandes entreprises.

Après avoir connu autrefois un certain succès, la graphologie n'est pratiquement plus utilisée en Allemagne. D'après un texte de V. Shackelton de l'École 
d'administration des affaires de Birmingham en 1994, son utilisation dans les entreprises allemandes est de l'ordre d'un à quatre pour cent, selon le type de personnel et les entreprises considérées. Au Royaume-Uni, en Norvège et en Italie, son usage se limite à deux à quatre pour cent. En Belgique, son utilisation se situe entre quatre et huit pour cent. Aux Pays-Bas, depuis les travaux d'une commission d'enquête gouvernementale en 1977, concluant au manque de validité scientifique, elle n'est plus utilisée que par 3 % des cabinets de recrutement.

Aux États-Unis et au Canada, la graphologie est très peu utilisée, et il est d'usage de répondre aux offres d'emploi avec une lettre de motivation dactylographiée. Selon Mike Smith, de l'École d'administration de Manchester, seulement 2,8 % des entreprises américaines utilisent encore la graphologie, à la suite du nombre croissant de procès intentés par des candidats mettant en cause sa pertinence.

"Tiré de Wikipedia"

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