Steve Jobs était-il un copieur ou
un génie?
On a beaucoup écrit sur Steve Jobs depuis son décès.
Il y a d'un côté ceux qui ont porté aux nues son génie, de l'autre ceux qui disent qu'il n'a
rien inventé.
Il est vrai que le téléphone portable, le lecteur de MP3 et la
tablette existaient avant Steve Jobs.
Mais ceux qui le critiquent et le traitent de copieur n'ont rien compris à la créativité.
La créativité n'est pas faire surgir de nulle part un
concept nouveau, mais de COMBINER des
éléments anciens pour créer du nouveau.
Mon père était
inventeur. A la maison, lui seul avait
de droit d'être créatif. Ma mère et moi le regardions donc comme un pur génie qui avait des idées venues de son inspiration.
Le résultat ?
La créativité me semblait être un don réservé à certains, auquel je n'avais pas droit.
Puis, adolescent, je suis tombé
sur des livres qui dévoilaient
la source créative des
idées de mon
père. Et
j'ai brusquement compris les associations d'idées, le processus créatif, l'incroyable capacité que nous avons tous de penser hors des
sentiers battus en associant des idées
venues d'univers différents.
Steve Jobs savait cela. Quand on lui a présenté le prototype de l'Ipad, il a demandé "Mais ne pourrait-on pas en faire une
version réduite,
qui tiendrait dans la poche et serait aussi un téléphone
?"
L'Iphone venait de naître,
qui reculât la
sortie de l'Ipad de quelques années
mais a eu le succès que
l'on sait.
Steve Jobs était un vrai génie créatif.
Il combinait les idées
de manière originale,
s'affranchissait des idées
reçues, traçait son propre chemin.
·
Son exemple nous montre la voie.
Il a exploré son
monde intérieur en
allant en Inde, puis en devenant pratiquant zen. De là son amour de la simplicité et de l'essentiel.
Sa connaissance des états
supérieurs de
la conscience, de la méditation,
lui ont ouvert les portes d'une connaissance intuitive qui a changé le monde.
Steve Jobs n'était pas
un saint, loin de là.
Il se garait toujours sur les parkings réservés aux handicapés, a nié être le père de sa première fille, s'est
souvent comporté comme un
tyran... mais c'était un homme
exceptionnel qui nous a montré
combien savoir vendre est important, combien la simplicité peut être
source de profit, à
quel point harmoniser ses deux hémisphères cérébraux peut être important.
C'était un
artiste, un passionné
de musique et de photo, un esthète
qui a créé du beau
et a introduit la typographie dans le monde de l'informatique, mais aussi un
cartésien qui
a pensé juste, bâti des stratégies payantes, réussi matériellement au-delà de tout ce qui semblait possible.
Il n'a pas reconnu sa fille à
sa naissance - mais a donné
son nom à son premier
ordinateur, le Lisa.
Il se parquait sur les parkings réservés aux handicapés, mais nous a permis, nous handicapés de l'informatique, d'accéder aux logiciels bien plus simplement et
facilement, nous donnant ainsi le sentiment de la maîtrise.
Il était un
tyran, mais a donné
du travail à 40.000
personnes et a changé
la vie de millions.
Contre vents et marées,
il a tracé SA voie,
et nous conseille de trouver et de
suivre la nôtre.
« Vivons nos passions et ne laissons pas les autres enterrer nos rêves. »
Message que Steve Jobs a laissé pour vous amis lecteurs de ce
bouquin
Le message que Steve Jobs a laissé pour vous sur la vie, la mort et les raisons
de son succès.
C'est un honneur de me trouver parmi vous aujourd'hui et d'assister à une remise de diplômes dans une des universités les plus prestigieuses du monde.
Je n'ai jamais terminé
mes études supérieures. A dire vrai, je n'ai même
jamais été témoin
d'une remise de diplômes
dans une université.
Je veux vous faire partager aujourd'hui trois expériences qui ont marqué ma carrière. C'est tout. Rien d'extraordinaire. Juste
3 expériences.
Pourquoi j'ai eu raison de laisser tomber l'université ?
La première concerne
les incidences imprévues.
J'ai abandonné mes études au Reed Collège au bout de six mois,
mais j'y suis resté
auditeur libre pendant dix-huit mois avant de laisser tomber définitivement.
Pourquoi n'ai-je pas poursuivi ?
Tout a commencé avant ma
naissance. Ma mère
biologique était une
jeune
étudiante
célibataire,
et elle avait choisi de me confier à
des parents adoptifs.
Elle tenait à me voir
entrer dans une famille de diplômés universitaires, et
tout avait été prévu
pour que je sois adopté
dès ma
naissance par un avocat et son épouse.
Sauf que, lorsque je fis mon apparition, ils décidèrent
au dernier moment qu'ils préféraient avoir une fille. Mes parents, qui étaient sur une liste d'attente, reçurent un coup de téléphone
au milieu de la nuit :
Nous avons un petit garçon
qui n'était pas
prévu. Le
voulez-vous ?
Ils répondirent
: Bien sûr.
Ma mère
biologique découvrit
alors que ma mère adoptive
n'avait jamais eu le moindre diplôme
universitaire, et que mon père
n'avait jamais terminé
ses études
secondaires. Elle refusa de signer les documents définitifs d'adoption et ne s'y résolut que quelques mois plus tard, quand mes parents
lui promirent que j'irais à l'université.
17 ans plus tard, j'entrais donc à l'université.
Mais j'avais naïvement
choisi un établissement
presque aussi cher que
Stanford, et toutes les économies
de mes parents servirent à
payer mes frais de scolarité.
Au bout de 6 mois, je n'en voyais toujours pas la justification. Je n'avais
aucune idée de ce
que je voulais faire dans la vie et je n'imaginais pas comment l'université pouvait m'aider à trouver ma voie. J'étais là
en train de dépenser
tout cet argent que mes parents avaient épargné leur vie durant.
Je décidai
donc de laisser tomber.
Une décision
plutôt risquée, mais rétrospectivement c'est un des meilleurs
choix que j'aie jamais faits. Dès
le moment où je renonçais, j'abandonnais
les matières
obligatoires qui m'ennuyaient pour suivre les cours qui m'intéressaient.
Tout n'était
pas rose. Je n'avais pas de chambre dans un foyer, je dormais à
même le sol
chez des amis.
Je ramassais des bouteilles de Coca-Cola pour récupérer
le dépôt de 5
cents et acheter de quoi manger, et tous les dimanches soir je faisais 10 kilomètres à
pied pour traverser la ville et m'offrir un bon repas au temple de Hare
Krishna. Un régal.
Et ce que je découvris
alors, guidé par ma
curiosité et mon
intuition, se
révéla inestimable à l'avenir.
Laissez-moi vous donner un exemple :
le Reed Collège dispensait probablement alors le meilleur enseignement de
typographie de tout le pays. Dans le campus, chaque affiche, chaque étiquette sur chaque tiroir était parfaitement calligraphiée.
Parce que je n'avais pas à
suivre de cours obligatoire, je décidai
de
m'inscrire en classe de calligraphie.
C'est ainsi que j'appris tout ce qui concernait l'empattement des caractères, les espaces entre les différents groupes de lettres, les détails qui font la beauté d'une typographie. C'était un art ancré dans le passé, une subtile esthétique qui échappait à la science.
J'étais
fasciné.
Rien de tout cela n'était
censé avoir le
moindre effet pratique dans ma vie.
Pourtant, 10 ans plus tard, alors que nous concevions le premier Macintosh, cet
acquis me revint. Et nous l'incorporâmes
dans le Mac.
Ce fut le premier ordinateur doté d'une
typographie élégante. Si je n'avais pas suivi ces cours à l'université, le Mac ne posséderait pas une telle variété
de polices de caractères
ni ces espacements proportionnels.
Et comme Windows s'est borné à copier le Mac, il est probable qu'aucun
ordinateur personnel n'en disposerait.
Si je n'avais pas laissé
tomber mes études à l'université, je n'aurais
jamais appris la calligraphie, et les ordinateurs personnels n'auraient peut-être pas cette richesse de caractères. Naturellement, il était impossible de prévoir ces répercussions quand j'étais à
l'université. Mais
elles me sont apparues évidentes
dix ans plus tard.
On ne peut prévoir
l'incidence qu'auront certains évènements dans le futur ; c'est après coup seulement qu'apparaissent les liens.
Vous pouvez seulement espérer
qu'ils joueront un rôle
dans votre avenir. L'essentiel est
de croire en quelque chose – votre destin, votre vie, votre karma, peu importe.
Cette attitude a toujours marché
pour moi, et elle a régi
ma vie.
Pourquoi mon départ forcé d'Apple fut salutaire ?
Ma deuxième
histoire concerne la passion et l'échec.
J'ai eu la chance
d'aimer très tôt ce que je faisais.
J'avais 20 ans lorsque Woz [Steve Wozniak, le co-fondateur d'Apple N.D.L.R.] et
moi avons créé Apple
dans le garage de mes parents. Nous avons ensuite travaillé dur et, 10 ans plus tard, Apple était une société
de plus de 4 000 employés
dont le chiffre d'affaires atteignait 2 milliards de
dollars. Nous venions de lancer un an plus tôt notre plus belle création, le
Macintosh, et je venais d'avoir 30 ans.
C'est alors que je fus viré.
Comment peut-on vous virer d'une société que vous avez créée ? C'est bien simple, Apple
ayant pris de l'importance, nous avons engagé quelqu'un qui me semblait avoir les compétences nécessaires pour diriger l'entreprise à mes côtés et, pendant la première année,
tout se passa bien.
Puis nos visions ont divergé,
et nous nous sommes brouillés.
Le conseil
d'administration s'est rangé
de son côté. C'est ainsi qu'à 30 ans je me suis
retrouvé sur le
pavé. Viré avec perte et fracas. La raison d'être de ma vie
n'existait plus. J'étais
en miettes.
Je restais plusieurs mois sans savoir quoi faire. J'avais l'impression d'avoir trahi
la génération qui m'avait précédé
- d'avoir laissé
tomber le témoin au moment
où on me le
passait. C'était un échec public, et je songeais même à
fuir la Silicon Valley.
Puis j'ai peu à peu
compris une chose
- j'aimais toujours ce que je faisais.
Ce qui m'était
arrivé chez
Apple n'y changeait rien. J'avais été éconduit,
mais j'étais
toujours amoureux. J'ai alors décidé de repartir de zéro.
Je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite, mais mon départ forcé d'Apple fut salutaire. Le poids du succès fit place à la légèreté
du débutant, à une vision moins assurée des choses. Une liberté grâce
à laquelle
je connus l'une des périodes
les plus créatives de
ma vie.
Pendant les 5 années qui
suivirent, j'ai créé
une société appelée
NeXT et
une autre appelée Pixar,
et je suis tombé amoureux
d'une femme exceptionnelle qui est devenue mon épouse.
Pixar, qui allait bientôt
produire le premier film d'animation en trois
dimensions, Toy Story, est aujourd'hui la première entreprise mondiale
utilisant cette technique. Par un remarquable concours de circonstances,
Apple a acheté NeXT, je
suis retourné chez
Apple, et la technologie que nous avions développée
chez NeXT est aujourd'hui la clé
de la renaissance
d'Apple.
Et Laurene et moi avons fondé une famille merveilleuse.
Tout cela ne serait pas arrivé si je n'avais pas été
viré d'Apple.
La potion fut horriblement amère,
mais je suppose que le patient en avait
besoin.
Parfois, la vie vous flanque un bon coup sur la tête. Ne vous laissez pas
abattre. Je suis convaincu que c'est mon amour pour ce que je faisais qui m'a permis
de continuer.
Il faut savoir découvrir
ce que l'on aime et qui l'on aime. Le travail occupe
une grande partie de l'existence, et la seule manière d'être
pleinement satisfait est d'apprécier
ce que l'on fait.
Sinon, continuez à chercher.
Ne baissez pas les bras. C'est comme en
amour, vous saurez quand vous aurez trouvé.
Et toute relation réussie
s'améliore
avec le temps. Alors, continuez à
chercher jusqu'à ce que
vous
trouviez.
Pourquoi la mort est la meilleure chose de la vie ?
Ma troisième
histoire concerne la mort. A l'âge
de 17 ans, j'ai lu une citation qui disait à peu près
ceci :
« Si vous vivez
chaque jour comme s'il était
le dernier, vous finirez un jour par avoir raison. »
Elle m'est restée
en mémoire et,
depuis, pendant les 33 années
écoulées, je me suis regardé dans la glace le matin en me disant :
« Si aujourd'hui était
le dernier jour de ma vie, est-ce que j'aimerais faire
ce que je vais faire tout à
l'heure ? «
Et si la réponse est
non pendant plusieurs jours à
la file, je sais que j'ai besoin de changement.
Avoir en tête que je
peux mourir bientôt est ce
que j'ai découvert
de plus efficace pour m'aider à
prendre des décisions
importantes. Parce que presque tout - tout ce que l'on attend de l'extérieur, nos vanités et nos fiertés, nos peurs de l'échec - s'efface devant la mort, ne laissant
que l'essentiel.
Se souvenir que la mort viendra un jour est la meilleure façon d'éviter
le
piège qui
consiste à croire
que l'on a quelque chose à
perdre. On est déjà nu. Il n'y a aucune raison de ne pas suivre son
cœur.
Il y a un an environ, on découvrait
que j'avais un cancer. A 7 heures du matin, le scanner montrait que j'étais atteint d'une tumeur au pancréas. Je ne savais même pas ce qu'était le pancréas.
Les médecins
m'annoncèrent que
c'était un
cancer probablement incurable, et que j'en avais au maximum pour six mois. Mon docteur
me conseilla de rentrer chez moi et de mettre mes affaires en ordre, ce qui
signifie :
« Préparez-vous
à mourir. »
Ce qui signifie dire à ses
enfants en quelques mois tout ce que vous pensiez leur dire pendant les 10
prochaines années. Ce
qui signifie essayer de faciliter les choses pour votre famille.
En bref, faire vos adieux.
J'ai vécu avec
ce diagnostic pendant toute la journée.
Plus tard dans la soirée,
on m'a fait une biopsie, introduit un endoscope dans le pancréas
en passant par l'estomac et l'intestin.
J'étais
inconscient, mais ma femme, qui était
présente,
m'a raconté qu'en
examinant le prélèvement au microscope, les médecins se sont mis à pleurer, car j'avais une forme très rare de cancer du pancréas, guérissable
par la chirurgie.
On m'a opéré et je vais bien.
Ce fut mon seul contact avec la mort, et j'espère qu'il le restera pendant encore quelques
dizaines d'années.
Après cette
expérience,
je peux vous le dire avec plus de certitude que lorsque la mort n'était pour moi qu'un concept purement
intellectuel : personne ne désire
mourir.
Même ceux
qui veulent aller au ciel n'ont pas envie de mourir pour y
parvenir. Pourtant, la mort est un destin que nous partageons tous. Personne
n'y a jamais échappé. Et c'est bien ainsi, car la mort est probablement ce que la vie a inventé de mieux.
C'est le facteur de changement de la vie. Elle nous débarrasse de l'ancien pour faire place au
neuf. En ce moment, vous représentez
ce qui est neuf, mais un jour vous deviendrez progressivement l'ancien, et vous
laisserez la place aux autres. Désolé d'être
aussi dramatique, mais c'est la vérité.
Votre temps est limité,
ne le gâchez pas
en menant une existence qui n'est pas la vôtre.
Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à
la pensée
d'autrui. Ne laissez pas le brouhaha extérieur
étouffer
votre voix intérieure.
Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. L'un et l'autre savent
ce que vous voulez réellement
devenir. Le reste est secondaire.
Dans ma jeunesse, il existait une extraordinaire publication The Whole Earth Catalog,
l'une des bibles de ma génération.
Elle avait été fondée
par un certain Stewart Brand, non loin d'ici, à Menlo Park, et il l'avait marquée de sa veine poétique. C'était à
la fin des années 1960,
avant les ordinateurs et l'édition
électronique,
et elle était réalisée
entièrement
avec des machines à écrire, des paires de ciseaux et des appareils
Polaroid.
C'était une
sorte de Google en livre de poche, 35 ans avant la création de Google. Un ouvrage idéaliste, débordant de recettes formidables et d'idées épatantes.
Stewart et son équipe
ont publié plusieurs
fascicules de The Whole Earth Catalog. Quand ils eurent épuisé
la formule, ils sortirent un dernier numéro.
C'était au
milieu des années 1970,
et j'avais votre âge.
La quatrième
de couverture montrait la photo d'une route de campagne prise au petit matin,
le genre de route sur laquelle vous pourriez faire de l'auto-stop si vous avez
l'esprit d'aventure.
Dessous, on lisait :
« Soyez insatiables. Soyez fous. »
C'était leur
message d'adieu. Soyez insatiables. Soyez fous.
C'est le vœu que j'ai toujours formé pour
moi. Et aujourd'hui, au moment où vous
recevez votre diplôme
qui marque le début d'une
nouvelle vie, c'est ce que je vous souhaite.
Soyez insatiables. Soyez fous.
Merci à
tous. !
Steve Jobs 1955-2011
Merci Steve!
Le secret du centenaire
Carlos, un de mes amis, a fait une rencontre incroyable au
Mexique.
C'était il y
a 15 jours, sur un marché.
Un vieil homme vendait des jouets en bois.
Ce vieil homme a une particularité:
Il a... 118 ans.
4 fois par semaine, il va vendre les jouets qu'il a taillés lui-même
dans du
bois au marché.
Sa fille a plus de 90 ans et est retirée
dans un monastère.
Il a demandé à cet homme son secret.
L'homme lui a répondu:
"Cela fait 60 ans que je n'ai pas mangé de viande. Ni bu d'alcool. Ni autre chose
que du thé ou de
l'eau.
Mon alimentation est principalement faite de haricots secs et de
riz."
Puis il lui a demandé
ce qui lui apportait du bonheur dans sa vie.
Son œil a malicieusement étincelé- il n'a pas besoin de lunettes pour lire - et
il a répondu,
sans hésitation:
"Les femmes"
Puis il a expliqué qu'il
aime leur compagnie, les tortillas qu’elles lui font parfois, et n'en a pas dit
plus.
Cela m'a fait penser à
ce que m'a dit un médecin
récemment.
"La moitié de ce
que nous mangeons est pour nous.
L'autre moitié de ce
que nous mangeons fait vivre les médecins
et les
laboratoires pharmaceutiques."
Et il a ajouté un autre
secret de longévité:
"Petit-déjeuner de
roi, déjeuner de
gentleman et dîner de
mendiant".
Ca tombe bien, mon repas favori est le... petit déjeuner!
Que vous
faut-il de plus pour être
heureux, amis lecteurs?
Vous seriez plus heureux si vous aviez
plus d'argent, n'est-ce pas?
Et si vous aviez plus de temps, et plus d'amour!
Nous arrivons à nous convaincre que notre vie serait meilleure si nous nous
marions, avons un enfant, un nouveau travail... Puis nous sommes frustrés parce que les enfants ne sont pas encore assez grands, et que
ce serait bien SI...
Après cela, nous sommes frustrés d'avoir des problèmes avec nos ados. Ce sera tellement mieux quand ils seront plus
adultes!
Nous nous disons que notre vie sera complète quand notre mari ou notre
femme arrêtera de faire n'importe quoi, quand nous aurons une plus belle
voiture, quand nous nous payerons des vacances de rêve, ou quand nous serons enfin à l'âge de la retraite.
Ne remettez pas votre bonheur à demain.
La vérité, c'est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que...
MAINTENANT !!!
Si ce n'est pas maintenant, quand y arriverez-vous? Votre vie sera toujours
pleine de défis. C'est quand même mieux de l'accepter et d'être heureux DE TOUTES FACONS. Le bonheur est la voie.
Donc appréciez chaque moment que vous vivez et aimez-le d'autant plus que
vous le partagez avec quelqu'un de "spécial"... le temps ne vous attendra pas.
Cessez donc d'attendre...
** que votre voiture soit payée.
** d'avoir une nouvelle voiture ou une nouvelle maison.
** que vos enfants volent de leurs propres ailes.
** de retourner faire des études.
** de perdre du poids.
** de reprendre du poids.
** de vous marier.
** de divorcer.
** d'avoir des enfants.
** d'être enfin à la retraite.
** l'été.
** le printemps.
** l'hiver
** l'automne.
** que la violence cesse.
Il n'y a pas de meilleur moment que MAINTENANT pour être heureux.
Le bonheur est un voyage, pas une destination.
Donc...Travaillez comme si vous n'aviez pas besoin d'argent.
Aimez comme si vous n'aviez jamais été blessé.
Dansez comme si personne ne vous regardait.
Aimez chaque goutte du temps qui vous est donné, souriez, aimez la vie, aimez votre vie, aimez ce que vous
faites.
"Si vous aimez et devez éprouver des désirs, faites que ces
désirs soient vôtres:
Vous fondre en ce ruisseau onduleux qui chante une mélodie à la nuit.
Eprouver la douleur d'un débordement de tendresse.
Porter la blessure qui n'est due qu'à votre incompréhension de l'amour, Et à en laisser couler le sang
joyeusement.
Vous réveiller à l'aube avec un cœur ailé et rendre grâce pour cette nouvelle journée où il vous est permis d'aimer;
Méditer ensuite sur l'extase de l'amour;
Et revenir chez vous au crépuscule rempli de gratitude;
Enfin, vous endormir avec en votre cœur une prière pour l'être aimé et sur vos lèvres un chant de louanges."
(Gibran)
Qui peut dire si vous avez, amis
lecteurs, de la chance ou non ?
Il y avait, dans un village, un homme très pauvre qui avait un très beau cheval. Le cheval était si beau que les seigneurs du château voulaient
le lui acheter, mais il refusait toujours.
"Pour moi ce cheval n'est pas un animal, c'est un ami.
Comment voulez-vous vendre un ami ?" demandait-il.
Un matin, il se rend à
l'étable et
le cheval n'est plus là.
Tous les villageois lui disent : "On te l'avait bien dit !
Tu aurais mieux de le vendre. Maintenant, on te l'a volé... quel malchance !"
Le vieil homme répond
"Chance, malchance, qui peut le dire ?"
Tout le monde se moque de lui. Mais 15 jours plus tard, le
cheval revient, avec toute une horde de chevaux sauvages. Il s'était échappé, avait séduit une belle jument et rentrait avec le
reste de la horde.
"Quelle chance !" disent les villageois.
Le vieil homme et son fils se mettent au dressage des chevaux sauvages. Mais
une semaine plus tard, son fils se casse une jambe à l'entraînement.
"Quelle malchance !" disent ses amis. "Comment vas-tu faire, toi
qui est déjà si pauvre, si ton fils, ton seul support, ne
peut plus t'aider !"
Le vieil homme répond
"Chance, malchance, qui peut le dire ?"
Quelques temps plus tard, l'armée du seigneur du pays arrive dans le village,
et enrôle de
force tous les jeunes gens disponibles.
Tous... sauf le fils du vieil homme, qui a sa jambe cassée.
"Quelle chance tu as, tous nos enfants sont partis à la guerre, et toi tu es le seul à garder avec toi ton fils. Les nôtres vont peut-être se faire tuer..."
Le vieil homme répond
"Chance, malchance, qui peut le dire ?"
« Le futur nous est livré
par fragments. Nous ne savons jamais ce qu'il nous réserve. Mais une expectation positive
permanente nous ouvre les portes de la chance, de la créativité,
et nous rend plus heureux.
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"Souvenez-vous que le bonheur dépend non pas de ce que vous êtes ou de ce que vous possédez, mais uniquement de votre façon de penser."
Dale Carnegie
"Le contentement apporte le bonheur, même dans la pauvreté.
Le mécontentement
apporte la pauvreté
même dans
la richesse."
Confucius
Les marins et les marchands
De riches marchands embarquent à bord d'un navire avec leurs biens, leurs
esclaves et leur orgueil d'hommes à
l'abri de tout besoin.
Les marins portent leurs malles remplies de bijoux, d'or et de riches étoffes alors qu'eux n'ont pour tout bagage
qu'un méchant sac
vide et une vieille couverture.
Mais la mer se fait d'huile et le vent n'est pas décidé à se lever.
A bord, les marchands se conduisent comme s'ils commandaient aux Dieux eux-mêmes en pestant contre les astres, en
regrettant que le vent ne souffle pas avec plus de force et en humiliant les
marins qui ne "connaissent rien à
l'art de la navigation".
Tant et si bien que les Dieux finissent par les entendre et décident de répondre à
leurs vœux en envoyant une terrible tempête
pour les punir.
Les nuages noirs s'amassent à
l'horizon et le vent s'annonce par petites rides de plus en plus rapprochées sur la surface de la mer. Les marins
comprennent qu'ils vont vivre de terribles heures et se tiennent prêt à
leurs postes, tandis que les riches marchands, heureux que les Dieux les aient
entendus, raillent la couardise de l'équipage.
Au pire de la tempête,
les marins s'aperçoivent
qu'ils ne pourront pas s'en tirer sains et saufs sans larguer du lest.
Soucieux de sauver leur navire, ils n'hésitent
pas à passer
les bagages les plus lourds par-dessus bord. Mais les riches ne l'entendent pas
de cette oreille et s'accrochent à
leurs malles comme si c'était
elles qui allaient les sauver.
Ils supplient les Dieux de les épargner et pleurent comme des enfants.
Le capitaine du bateau est forcé
de menacer d'en jeter quelques-uns à
l'eau avec leurs coffres pour qu'ils acceptent de se séparer de leur or.
L'énorme
poids ainsi libéré, le navire retrouve sa stabilité.
La tempête se
calme aussitôt et l'équipage est sauvé. Les marins sont heureux mais les riches
marchands restent silencieux : avec leur richesse, c'est leur vie qu'ils
croient anéantie.
Qu'est-ce qui est le plus important : nos biens ou notre vie? Trop souvent,
pour nos biens matériels
nous mettons notre santé
en péril.
Nous consacrons notre vie à
l'argent, et la vie nous file trop vite entre les doigts.
Comment gagner notre vie... sans la perdre?
A l'image de ces marchands, moins nous avons de bagages à porter, plus notre fardeau sera léger... et moins la tempête sera redoutable.
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« Celui qui perd la richesse perd beaucoup. Celui qui perd un ami perd
davantage. Mais celui qui perd courage perd tout. »
Cervantes
L’or, le métal le plus précieux
L'or est le métal le plus précieux au monde parce que c'est
aussi l'un des plus rares. Cependant, on ne ramasse pas d'or pur en se
baissant, jamais on ne trouve une pépite étincelante, cachée comme un œuf
de pâques entre les herbes.
L'or est là, il existe, la terre le produit sans effort, mais
c'est à l'homme de le dégrossir, d'en révéler la beauté.
Comment ? Par l'épreuve du feu. Pour débarrasser l'or de ses impuretés
naturelles, on le brûle. La matière ainsi calcinée se trouve purgée de ses
imperfections.
Même chose pour le diamant : sachez que 250 tonnes de
minerais sont nécessaires pour obtenir un diamant d'1 carat ! Et encore,
une fois arraché à la terre, il devra être poli et taillé...
Ainsi, la nature contient des trésors, mais c'est à l'homme de travailler sur
les éléments bruts pour en façonner la beauté.
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Avez vous pensé que vous étiez comme l'or ou un diamant brut ? La nature
vous a gâté : elle a fait de vous une beauté à l'état brut, mais elle a
créé en même temps les épreuves qui vous permettront de façonner votre
véritable identité, de vous purifier. Rien ne forgera votre caractère
ou affermira votre identité autant que l'adversité.
A vous de trouver le degré de chaleur nécessaire pour faire fondre les
impuretés qui entravent votre beauté ?
Personne n'investit sans espérer un retour sur son investissement. A vous
de faire le nécessaire pour protéger l'investissement que la nature a fait
en pariant sur vous !
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« (...) si tu ne vois pas encore la beauté en toi, fais comme le sculpteur
d'une statue qui doit devenir belle ; il enlève une partie, il gratte, il
polit, il essuie jusqu'à ce qu'il dégage de belles lignes dans le
marbre" ~ Plotin
Solipsisme
Deux étudiants débattent avec véhémence sur le parvis de la
faculté, au pied du drapeau :
- Mais tu vois bien que c'est le vent qui bouge réellement
et qui, dans son mouvement, fait claquer le drapeau. D'ailleurs ne dit-on
pas, le pavillon claque au vent ?
- Tu as tort. C'est le drapeau qui bouge. Puisque tu ne vois pas le
vent, comment peux-tu en conclure que c'est lui qui agit sur le drapeau
?
Le professeur de philosophie qui passait par là, surprit la conversation animée
de ses deux élèves et vint les voir en tirant sur sa pipe.
Désolé d'ajouter à votre embarras messieurs, mais veuillez considérer
l'argument suivant : c'est votre esprit qui claque et qui bouge.
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Que veux dire par là le professeur ? Est-ce une réponse au problème
des deux étudiants ? Oui. C'est même une profonde vérité morale : rien
n'est tel que nous le voyons car c'est peut être notre esprit qui crée
tout ce que nous voyons au moment même où nous le voyons. Ainsi, il n'y a
d'autre réalité que nous-mêmes.
Cette théorie, qui porte le nom de solipsisme, est doublement
utile au sage : d'une part elle le prévient contre les apparences trompeuses
; d'autre part, elle lui indique un chemin vers la connaissance de soi. En
effet, si la marque de mon esprit est sur toute chose (est toute chose),
alors, étudier le réel revient à étudier mon être propre.
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"La réalité n'est qu'un point de vue." ~ Philip K.Dick
A quoi servent les Maitres
- Maître, à quoi sert un Maître demanda, dans toute sa juvénile
candeur, le moinillon au Père D'Evry
Ce dernier sourit et répondit :
- A rien et à tout... c'est lui qui t'enseigne ce que tu sais déjà, qui te
montre ce que tu as déjà vu."
Ces paroles emplirent le disciple de confusion.
Il réfléchit intensément et fronçant les sourcils, demanda :
- Mais, Maître : à quoi peut me servir celui qui m'apporte ce que j'ai
déjà ? Voulez vous dire que le Maître est inutile au disciple et que je
suis à moi-même mon propre guide ?
- "Non, pas exactement. Considère cet exemple : n'as tu jamais été
captivé par une toile de Maître ?
- Si, je me souviens d'un tableau accroché au dessus de l'autel, dans la
Chapelle de monsieur mon père.
Un magnifique coucher de soleil peint par un artiste italien de renom...
dont j'ai d'ailleurs oublié le nom !
- Qu'est ce qui t'intéressait tant dans ce tableau ?
- Je ne sais pas... la finesse des détails, les couleurs, une impression
générale. Comme si j'avais devant moi un modèle de coucher de
soleil.
- Mais n'as tu jamais vu auparavant de coucher de soleil ?
- Bien sûr que si, mais en moins réel.
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Souvent, nous ne comprenons pas quelle valeur peut avoir un guide, un
maître et nous refusons à quiconque le droit d'en savoir plus que nous.
Pourtant, ces personnes plus intelligentes, plus douées, plus complète que
nous, sont de formidables leviers pour nos vies.
L'artiste du texte, par sa peinture, a appris au moinillon à voir ce
qu'était réellement un coucher de soleil. Il a attiré son regard vers l'essentiel.
Sa peinture est certes une reproduction, mais le moinillon y a
trouvé plus de vérité que dans les couchers de soleil
"naturels" qu'il regardait sans les voir.
Un maître, par ses enseignements, nous apprend à considérer en pleine lumière
ce que, confusément, nous savons déjà.
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"Si vous possédez une connaissance, laissez les autres y
allumer leur chandelle." ~ Margaret Fuller
Succès ou Echec !
S.V.P, lisez cette phrase et notez vos réactions :
«La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour
ne pas perdre l'équilibre.»
(Albert Einstein)
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais cette pensée déclenche en
moi un - désir d'agir -.
- Chaque jour, est une Occasion d'avancer vers votre idéal !
- Chaque heure est l'occasion d'édifier votre vie suivant vos aspirations
!
- Chaque minute est une formidable Chance pour évoluer vers ce qui vous
motive.
Ayez en tête cette image du vélo qui ne tombe pas quand il avance.
# "Adoptez la stratégie
vélo"
Personnellement, je l'ai toujours en tête. Elle m'a réussi jusqu'ici remarquablement.
Une idée que vous voulez concrétiser,
n'a rien d'inerte.
Au contraire !
C'est une "entité" vivante.
Or, pour subsister, le vivant à
besoin de : MOU-VE-MENT.
J'en conviens ce n'est pas forcément
la démarche la plus évidente.
Attendre que les choses
changent risque de vous offrir des désillusions.
Alors la "stratégie
vélo", certes, demande de l'énergie, mais vous aurez de grande chance de
voir des changements et des progrès convoités dans votre vie.
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« La luciole brille quand elle
vole. Devenez Luciole en agissant ! »
L'écho de la vérité
Avant que le monde ne se vide de ses dieux, il existait dans une
lointaine contrée, une montagne sacrée dont l'écho rendait le son de la
vérité. Il suffisait de se dresser face à elle et de confier aux vents violents
les secrets de son cœur ou de lancer les énigmes les plus impénétrables
dont les réponses revenaient bientôt s'élevant de la masse pierreuse en un écho
assourdissant.
Ce jour là, 3 hommes de religions différentes décidèrent de se rendre au
pied de la montagne sacrée. Une querelle d'importance les opposait depuis bien longtemps:
quel Dieu est le bon? Quel Dieu doit-on craindre? Quels textes religieux
faut-il vénérer?
Pour convaincre ses deux interlocuteurs sceptiques, que seul son Dieu mérite
d'être révéré, le Chrétien se dresse fièrement au bord du précipice et crie:
"Montagne sacrée, fais que ton écho me donne raison!
N'est-il pas écrit dans la Bible qu'Il est notre seul seigneur?"
Au bout d'une minute, les vents se font plus violents et l'écho gronde une
réponse: "Tu dis vrai, Chrétien, il n'y a qu'un seul Dieu. C'est
celui que tu vénères".
Satisfait, le Chrétien se tourne vers les deux autres:
"Ne vous l'avais-je pas dit?"
"Impossible ! Rétorque son compagnon juif, c'est la Tora qui renferme
la vérité."
A son tour il s'avance au bord du gouffre et lance :
"Echo, pourquoi ne leur dis-tu pas que c'est moi qui suis le vrai
croyant ici ? La Tora dit "Écoute Israël, l'Éternel est notre Dieu,
l'Éternel est un" ?
Et l'Echo répond: "C'est vrai. Dieu est unique et c'est lui que tu
adores".
"Fils de mécréants s'insurge soudain le frère musulman, c'est mon
écho qui aura le dernier mot."
Il gonfle sa poitrine et hurle: "Echo, je te somme de dire la vérité.
N'est-ce pas moi qui suis dans le vrai et mes frères dans le péché car le Coran
dit :
"Il n'y a pas de dieu en dehors de Dieu"!
Pour la troisième fois, l'écho rendit le son du vrai: "Précisément, il
n'y a pas d'autre Dieu que celui que tu viens de citer".
Mais les 3 hommes restèrent muets. Comment l'Echo - qui dit toujours la vérité
- pouvait-il assurer que leur dieu respectif était le seul vrai Dieu ? Pas
question de repartir sans exiger une dernière explication.
L'un d'eux alors se risqua et invoqua l'Echo en ces termes: "Tu ne
peux nous tromper ainsi, Echo. Il faut, pour que nos cœurs soient
apaisés, que la vérité se fasse ".
Pour la dernière fois, la montagne résonna et l'Echo, porté par
les vents assourdissants vint frapper les 3 paires d'oreilles :
"Hommes! Quand comprendrez-vous que vous adorez le même Dieu depuis
le début des temps et qu'il ne prend la parole que pour vous dire à tous
la même chose. Vous êtes comme le sourd qui accuse celui qui parle
de ne pas le faire assez fort..."
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"Quiconque honore sa religion
et condamne les autres nuit gravement à sa propre religion". ~ Shafique
Keshavjee
Le the contre l'épée
Un domestique, dans l'antique Chine, laissa accidentellement tomber
une goutte de thé sur le soldat qu'il servait. Confus, il s'excusa, mais le
soldat était vexé : "Demain, chien, tu viendras te mesurer à moi. Je te
donnerai une arme et l'on verra bien si tu es aussi doué avec
l'épée qu'avec le thé !"
Le domestique n'avait bien sûr aucune expérience du combat. Il alla donc
demander conseil à un ami, le maître Ketaïo.
Ce dernier l'observait alors qu'il servait le thé. Il remarqua
le front du domestique, parfaitement lisse, et l'intense concentration qui
se dégageait de tous les traits de son visage alors qu'il faisait
couler un mince filet de thé dans les bols, sans qu'aucune goutte ne
tombe à côté.
-"Demain, lui dit Ketaïo, tu devras tenir ton sabre au dessus de ta
tête, comme si tu étais prêt à frapper le soldat. Regarde-le bien en face,
avec cette détermination et ce calme que tu atteins lorsque tu me sers le
thé."
Le lendemain, au petit matin, le domestique suivit les conseils du maître.
Le soldat était prêt à combattre mais il se tint sur ses gardes : il
observait le domestique, stable sur ses appuis, serein. Il vissa son
regard dans le sien et, après un long moment, le soldat abaissa son
arme, s'excusa pour son arrogance et quitta les lieux sans se
retourner.
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Que nous apprend ce petit conte ? Que dans la plupart des situations, le calme
et la concentration sont des atouts essentiels : vous ne résoudrez peut
être pas tous les problèmes ou les conflits avec cette technique, mais
vous forcerez au moins l'estime de vos collègues ou de vos proches.
C'est le courage et la détermination du domestique qui ont
stoppé les ardeurs du soldat et non la technique du sabre ou la
violence.
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"Si vous êtes perçu comme compétent et capable, vous
serez
perçu comme un égal". ~ L. Von Gruht
C'est vous qui tirez les ficelles
de votre vie, amis lecteurs…
L'arbre A Réaliser Des Souhaits
Albert Isel
"Un voyageur très fatigué s'assit à l'ombre d'un arbre sans
se douter qu'il venait de trouver un arbre magique, "l'Arbre à
Réaliser des Souhaits".
Assis sur la terre dure, il pensa qu'il serait bien agréable de
se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui.
Étonné, l'homme s'y installa en disant que le comble du bonheur
serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes percluses. La jeune
fille apparut et le massa très agréablement.
« J'ai faim, se dit l'homme, et manger en ce moment serait à
coup sûr un délice. » Une table surgit, chargée de nourritures succulentes.
L'homme se régala. Il mangea et il but. La tête lui tournait un
peu. Ses paupières, sous l'action du vin et de la fatigue, s'abaissaient. Il se
laissa aller de tout son long sur le lit, en pensant encore aux merveilleux
évènements de cette journée extraordinaire.
« Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait
qu'un tigre passe par ici pendant que je dors. »
Un tigre surgit aussitôt et le dévora." Vous avez en vous
un Arbre à souhait qui attend vos ordres.
Mais attention, il peut aussi
réaliser vos pensées négatives et vos peurs. En tout cas, il peut être parasité
par elles et se bloquer. C'est le mécanisme des soucis.
Mais, il ne suffit pas d'espérer quelque
chose pour l'obtenir. C'est plus complet que cela. Mais c'est l'espérance qui
pousse à l'action, et la réussite d'objectifs progressifs qui motive à
persévérer.
Il faut que vous ayez une vision
claire de ce que vous voulez obtenir :
- Il faut savoir ce
que l'on veut vraiment. Trop souvent nos désirs sont vagues, imprécis, mal
formulés.
- Il ne suffit pas
d'espérer, il faut demander sans se préoccuper du fait que cela peut
paraître "impossible", sans notre "Arbre à souhaits"; c'est-à-dire
dans une situation où notre subconscient est réceptif.
- Il vaut mieux éviter
les pensées négatives !
La mort de mon père
J'ai eu la douleur de perdre mon père il y a quelques années,
des suites d'une opération chirurgicale qu'il n'a pas supportée.
Ça n'a pas été facile d'accepter son absence. Il était un modèle, un contre-modèle,
et même si il a été dans mon enfance un père déficient, je lui ai pardonné.
Nous étions de vrais amis. Il me donnait de la force. J'ai réussi, peu ou
prou, à être ce que je suis, sans lui, mais aussi grâce à lui.
Il y a peu de temps, j'ai fait un rêve étrange. Je ne sais pas si un songe peut
être un "messager" de l'au-delà. Mais je vous livre tout de même son contenu,
parce qu'il m'a aidé à mieux vivre par la suite et qu'il peut peut-être
apporter un réconfort (une réponse ?) à toutes les personnes qui ont perdu
un proche.
Dans ce rêve, je marchais sur la plage avec mon père. À chaque pas,
j'avais comme des flashes de ma vie passée, des épisodes heureux de mon
enfance, des tracas aussi, des moments forts, des éclairs de confiance, des
bouffées de chaleur humaine.
À chacune des scènes, triste ou joyeuse, correspondait une série d'empreintes
de pas dans le sable : les miennes et celles de mon père.
La dernière partie de notre balade était accompagnée de flashes
particulièrement douloureux : la maladie, la mort, la perte, la détresse, etc...
Alors, je me suis retourné et j'ai vu une seule série d'empreintes
dans le sable : les miennes.
Effondré, je demandais à mon père : "Tu m'avais dit que tu serais toujours
là, même dans les pires moments de ma vie. Pourtant, quand je regarde le chemin
parcouru, je vois bien que j'ai vécu récemment des passages vraiment
difficiles tout seul.
Tu n'étais pas à mes côtés ! Où sont passées tes empreintes ? Qu'est ce que
cela signifie ? Que tu m'abandonnes quand j'ai le plus besoin de toi?"
Alors mon père répondit : "Même si je ne fais plus partie de ce
monde, je t'aime et je ne t'ai jamais quitté. Pendant toutes ces épreuves,
quand tu voyais une seule série d'empreintes de pas, ce n'étaient pas les
tiennes, mais les miennes : je te portais dans mes bras."
Même quand nous pensons être seuls, nous sommes accompagnés.
D'une certaine manière, les personnes qui ont compté pour nous
dans la vie et qui disparaissent laissent derrière elles une empreinte. Ce sont
les signes de leur présence et de leur "réalité" dans notre monde :
elles continuent de vivre à nos côtés, par nous et en nous.
Notre éducation, nos habitudes, nos manières de penser sont souvent les
héritages légués par ces personnes. Ce sont autant d'armes pour affronter les moments
difficiles de la vie.
« Il y a plus de
morts que de vivants, ce sont les morts qui dirigent les vivants ».
Auguste Comte
La jarre abîmée
Un porteur d'eau indien avait 2 grandes jarres, suspendues aux 2
extrémités d'une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.
L'une des jarres avait un éclat, et, alors que l'autre jarre conservait
parfaitement toute son eau de source jusqu'à la maison du maître, l'autre jarre
perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.
Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d'eau ne livrait
qu'une jarre et demi d'eau à chacun de ses voyages.
Bien sûr, la jarre parfaite était fière d'elle, puisqu'elle parvenait à remplir
sa fonction du début à la fin sans faille.
Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée
parce qu'elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était
censée être capable.
Au bout de 2 ans de ce qu'elle considérait comme un échec permanent, la jarre
endommagée s'adressa au porteur d'eau, au moment où celui-ci la remplissait à
la source.
"Je me sens coupable, et je te prie de m'excuser."
"Pourquoi ?" demanda le porteur d'eau. "De quoi as-tu honte
?"
"Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de ma cargaison d'eau à notre
maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui fait fuir l'eau. Par ma
faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que
la moitié de l'eau.
Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète de tes
efforts", lui dit la jarre abîmée.
Le porteur d'eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion,
répondit : "Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que
tu regardes les fleurs magnifiques qu'il y a au bord du chemin".
Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la
colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur
les bords du chemin, et cela lui mit du baume au cœur. Mais à la fin du
parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu'elle avait encore
perdu la moitié de son eau.
Le porteur d'eau dit à la jarre "T'es-tu rendue compte qu'il n'y avait de
belles fleurs que de TON côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite ?
C'est parce que j'ai toujours su que tu perdais de l'eau, et j'en ai tiré
parti.
J'ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et, chaque jour, tu
les as arrosées tout au long du chemin.
Pendant 2 ans, j'ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont
décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n'aurais pu trouver des
fleurs aussi fraîches et gracieuses."
Morale de l'histoire : Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts.
Nous sommes tous des jarres abîmées.
Certains d'entre nous sont diminués par la vieillesse, d'autres ne
brillent pas par leur intelligence, d'autres trop grands, trop gros ou
trop maigres, certains sont chauves, d'autres sont diminués physiquement, mais
ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et
exaltantes.
Il vaut mieux prendre les autres tels qu'ils sont, et voir ce qu'il y a de bien
et de bon en eux. Il y a beaucoup de positif partout. Il y a beaucoup de bon en
vous!
Ceux qui sont flexibles ont la chance de ne pas pouvoir être déformés.
Souvenez-vous d'apprécier tous les gens si différents qui peuplent votre
vie ! Sans eux, la vie serait bien triste.
Merci d'apprécier amicalement mes imperfections - et, plus
important pour vous - d'apprendre à aimer les vôtres, :)
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"Le fou cherche le bonheur au loin, le sage le cultive à
ses pieds".
« James Oppenheim »
"L'expérience n'est pas ce qui nous arrive. C'est ce que
nous faisons de ce qui nous arrive".
« Aldous Huxley »
You'll love it lol...jus get it now.....